Condamnés à l'océan au vent qui mène le balOubliés des honnêtes gens du dieu des cathédralesRien n'pouvant plus les sauver on peut traîner nosâmesDes tropiques aux bas quartiers de Rotterdam.A force de chercher les brumes ou cacher nos erreursNous gentilshommes de fortune de quoi avons nous peurPlus du gibet d'Savannah que d'Satan et ses flammesOn préfère la mort du bras qui tient une lamePrêt à livrer mille batailles pour l'or du roi d'EspagneLe pont témoin d'nos ripailles sait chaque fois que l'on gagneLe rhum et le chant des hommes font briller les étoilesSur une gigue on fait les mômes on remet les voilesLe cap sur les mers du sud le temps nous en fait voirOn trouve not' lot d'solitude, de haine de désespoirTant pis pour la proie facile qui croise notre routeUne fille contre un droit d'asile, c'est c'que ça coûte.Frères assassins déserteurs au destin sanguinaireLa bible le Joly Roger à bord ça va de pairCe n'est pas l'sang sur nos mains qui fera peur aux femmesComme nous elles valent moins que rien, moins que leurs charmes{Couplet 2x}

Composição: