Une rue sans joie où les sbiresTout seuls ne s'aventurent pas,Un coupe-gorge et même pire,La venelle où traînaient mes pas !Mais j'avais mangé du poète,Je marchais un peu sur la tête,Et cett' rue je l'ai traverséeComm' l'avenue des Champs-Élysées.{Refrain:}Je bivouaque auPays de Co -cagne depuisQue j'ai boutéLa véritéAu fond du puits.Beauté du diable et qui n'inspirePas l'envie d'aller en sabbat,Epouvantail et même pire,La fille m'offrant ses appas !Mais j'avais mangé du poète,Je marchais un peu sur la tête,Et j'ai changé cette petiteEn une Vénus Aphrodite.{Refrain}Quatre anges déchus qui soupirentSi peu qu'on ne les entend pas,Jamais étreinte ne fut pire,Jamais amour vola si bas !Mais j'avais mangé du poète,Je marchais un peu sur la tête,Et quittant doucement la terreJe fus à bon port à Cythère.{Refrain}

Composição: