Onze 44
Dém, Dém
HUN HUN HUN
Maintenant c'est le temps de la nation
Celui de la génération
Ecoute
J'ecris des rimes pour avoir la gloire
Un boss de mon style car j'ai vraiment trop de savoir
(?) se place sur le thème, c'est Dém
Je vais te faire bouger sur le beat quand même
J'ai fais du chemin pour arriver sur le disque
C'est bien ma voix que tu entends sur la première piste
Les Movez'Lang est dans la place
Je prends mes tubes, de l'avance puis me casse
Personne ne me chasse
Non mon Dieu je n'en croyais pas mes yeux
Au milieu des ténèbres cette nuit impuissant j'observe
L'ouragan qui s'élève
Yeah yeah
Ils ne respectent aucune grève
Ils ne respectent aucune règle
Il n'a de respect d'autre que pour son glaive
Alors, règle bien ton regard, regarde car
Il n'y a pas de parade à sa ballade et
Sa danse est macabre
Sur son passage les arbres s'arrachent
Mais saches, que pour ce désastre
Tout était déjà prévu dans les astres
Ainsi l'Homme est comme l'ouragan
Tant dans sa vie le seul sens qu'il suit
C'est celui de l'argent
Motivé non à moitié mais à une bonne partie de mon temps
Je me consacre non à contre temps ni contre le temps
Mais de temps en temps je me détends sur le riddim
Pour vous parler du billet jusqu'au moindre centime
Le pèze ça pèse sur la conscience de C Say
Comme le complexe, il influt sur le moral
Avoir l'audace de donner des donnés sur le dos des gens
Tout ça malheureusement sous l'influence de l'argent
Conclu qu'on accumule bêtises sur bêtises
Maintenant pour l'oseille ton propre frère baise ton biz
L'XXL encore une fois excelle dans le domaine, dans le domaine du ouizaga
Je prends le Tac du Au Tac et le to du Lo
Le go du Bin et bingo mon gen-ar coule à flot
Vous n'aurez pas la peau (?)
Si vous voulez en tirer de la né-mo, de la né-mo dan, da da
Je suis et resterais down
Avec la complicité de mes purs potes qui sont à mes côtés
Yeah
Ma conclusion sur l'oseille et ben je n'la trouve pas
D'ailleurs c'est pas demain la veille qu'on règlera tous ça
Je ne cache pas, que je touche mon cash
Mais ne dis pas que c'est pour ça que je rap ou je me fâche
L'argent me nourrit, ne sois pas ahurie
Mon compte mûri sans deals ni trafics pourris
Je déteste l'argent lorsqu'il pousse
De pauvres gens à prendre une arme entre l'index et le pouce
Je suis un débrouillard et quand j'étais plus jeune
Je magouillais pour pouvoir voir la mer et m'allonger sous le sun
Aujourd'hui il me reste encore de mauvais restes
Mais je fuis l'argent facile comme la peste
C'est ma vision des choses
On me nomme Bambi
Et je shoot ceux qui vivent des faiblesses d'autrui
Selon la voix, la nuts
Hugo c'est clair t'envoie en l'air
Toi, l'espèce de pute, la pute qui m'éxaspère
Me stress sans cesse, entraîne ma haine, m'appelle
Aux abords du niveau criminel
Saches que je suis embauché par douzmi production
Au sein de ma nation pour te faire du mal
Vénèr', j't'envoie en l'air pépère dans un coin du père
Ton Paradis c'est un Enfer
Retient mon nom j'fais pas d'mystère
A sujet qu'on se fâche, sans tâche
J'aiguise mes vers, ne vois-tu pas qu'je suis vénèr'
Pour voir ta mère
Si tu poursuis je suis l'expert du M-I-C
Sans souci, ton sursis
Des barres d'Enfer, tranfert
De cette putain de planète terre
Yo
Eh toi je t'interpelle
C'est pour que tu t'rappelle
Que depuis le point de départ j'ai été mis à l'écart
Pourquoi?
Parce que j'étais basané, fils de parents dit immigrés
Je n'ai pas eu le choix
Sinon grandir dans un quartier froid
Personne ne sait
Ou plutôt si maintenant tout le monde sait
Qu'on nous a parqués pour faire travailler le gen-ar des gens
Qui nous montrent du doigt (doigt)
Qui se définissent droits (droits)
Mais ils profitent (fitent)
Les hypocrites militent (militent)
Ce n'est sûrement pas demain que je vais chercher
A rentrer dans le système
Même si là je fais de l'argent facile
Tu m'accuse de dimer
Dans ta conscience je sais ce que tu penses
Je n'fais pas pire que les magouilles de politicos
Sauf qu'à la fin tu retrouves Sly D.O sur le tempo
Sur le boulevard de Montécaillerot mes potes sont fonc-dés
Mes pain-c sont tous disjonctés et tirent pour de la money
Pire, ont tisés brisés usés leur esprit tourmenté
C'est (?) quand on vient de la tè-c et du ghetto
C'est laisser des plumes et fatalement se blesser le cerveau
Un jour ou l'autre on fait du biz illégal dans sa rue
Mais qu'est c'qui est légal quand tout est illégal?
Depuis tout petit je prends le vice du système
Evitant les prises de sirène sinon tu es dead
Le posse comme la mafia contrôle le gen-ar
Si gen-ar il y a ta personne se fait vat-sa
PAN PAN le barillet de son arme c'est vidé
Il a kiffé en butant cet enculé
UHH
Salit son costard pour une poignée de dollars
Bye bye pas de quoi se la péter lascard
J'suis comme lui, pas dans la même espèce
Prédateur je préfère l'espèce
Donc le flick flow du Jazzyko est funky
Les slows basent les nigots
Et lance les dés sur le mix
huuh
J'ai besoin de tune
Il me faut de la money
Un slogan que tout le monde connait
Pauvre vieux déjà tout jeune l'argent l'a mit en cage
Pour mieux t'expliquer je prends la place du personnage
Je deal, je vole, je rends ma mère folle
Je même dévergonde de mes copains d'école
J'arnaque tout, que ce soit indous re-beus ou re-nois
L'argent dorénavant est devenue une famille pour moi
Les amis j'oublie, je m'axe sur le profit
A tel point que de moi comme d'une pute on se méfit
Décompresse mec tu n'vois pas que l'argent te nique
Reste cool c'est un conseil de Ménélik
Sur le beat yo bouh et je saute sur la verse
Mes rimes sont comme de l'eau, mon rap est une averse
J'traine cet aprèm' à la recherche de billets
L'herbe dans mes poches et le verbe dans mon cahier
Je connaissais Johnny un mec de mon clan
Il aimait la tune tant
Qu'il c'est mit dans des faux plans
Maintenant je touche des cachets, claque plein de chèques
Gars je peux me fâcher tout en restant très correct
Les coins de rue sont chauds
Les places sont un danger
Les frères s'en foutent tant qu'ils boivent et peuvent manger
Yo, la vie se dégrade
Les gens se regardent le nombril
Je frappe l'âme qui mate ou craque ma combine
Et c'est ici les Sages, toujours à la page
Mon âge est l'âge du paysage
Yo
Un stylo, un micro
J'agis en solo
Personne ne pourra donc chasser Meelophilo
Je place mon style pour le rendre bien plus lime
Pousse ma voix pour qu'elle soit plus fiiine-ancièrement parlant
J'ai du cash dans les poches et Zox' en a sur les dents
Mais crois-tu que ça l'embelli? (embelli?)
Ce vilain nègre n'a vraiment rien comprit
Boulogne est une nympho-ne et je contrôle la zone
Je reste digne même si je vends Indiana Jones
Oui je rôde et vis à vis de l'Etat je suis en fraude
Sans visa, je vis avec Aude l'emeraude du tier-quar
Qui aime faire le grand écart
La pute en rute qu'on bute à partir de 6 heures et quart
J'exulte dans le biz, accepte de (?) à l'église
Me confesse pour ce troc et vise un autre bizness
Please laisse moi vivre en autarcie
J'veux pas finir à Bois D'Arcy
C'est vrai j'aime les femmes mais ça c'est comme la came
Si tu t'accroches à la blanche tu deviens PAL SECAM
Reste là mais là m'lâche
Alors je m'attache à la tchap
Dans le rap je me fâche
Et maintenant on me paye cash
Tâche d'être digne pas lâche pas louche
Ou dans les Appalaches
Je te lâche, te signe, te touche
Avec mon splash
Car je n'joue pas avec les tunes
Sauf que j'ai loupé trop de bizness hors lune
Oui je suis un ancien macro
J'ai même été un accro du micro
Jamais raccorché même si de fâchés y'a trop
Lâché
Le rap serait pour moi synonyme de fin
Et comme j'ai faim, je ne jouerais pas les biffins
Enfin, y'aura toujours la rue
Source de revenus
Auprès des dealers et prostitus je serais toujours bienvenue
Et la nuit aura du charme
Avec mes lascards et tass-pés je sabrerais le champagne
Je me lasse hélas des faces qui passent et délaissent
Classent, entassent, se dépassent, compressent le stress
Vivent à mille à l'heure sans que jamais rien ne défile
Des erreurs il n'en faut pas mille pour perdre le fil
Le feeling, l'éveil des sens
En évoluant dans ce sens on met tout l'temps dans le bon sens
Fini la liberté pour ceux qui d'habitude sont incarcérés
Prisonniers en France
Intense, ne pensant pas un instant à s'en évader
Il faut, briser les murs, scier les barreaux
Ressentir la brise pure sillonner à travers les eaux
Et faire attention aux dangers
Il y a des crocos dans la jungle urbaine
Certains qui s'prennent pour Ben Hur
Une pensée surhumaine
Etre en un mot le maître de soi-même
Indépendant à des kilomètres de toute forme de système
Ne pas être victime, cobaye ou specimen
OUII
Cherche la faille
Une tâche, une place gagnée sans perdre le slogan
Protège gants absolu, invisible
Un revenant du temps, du moment des temples
Des idées, des dès des pièces des cartes
Le tour est joué
Finie, finie la guerre, le bras de fer
Une tête
OUIII!!!
Mais quelle tête?
Une tête de nègre, célèbre (hun hun hun)
DEMOCRATES
Dém
Maintenant je remercie mon sponsor
Respect pour Houcene des Movez'Lang
Mista Chik Clan
Fat hardcore Say C
Helena poinco (?)
bi-Bam, Hugo
Dina Posse
JL des Bosquets
LCP
Sléo, Sly, Jazzyko
Ménélik, SBR
Dany Dan, Meelophilo, Zoxea
501 posse, Striker
Démocrates D de la cité des Bosquets
Yeah
Le Bourreau Madison, Doctor Jones
Artikal JR
La Funk Mob, Boom Bass
Franchesco, Gill, Deuf, Okital
Louis-Jean, Victor, Manu, qe-Se
Willie Roots
Paix, au Ministère A.M.E.R.
Timides Sans Complexe
Sens Unik
Yeah
Ce freestyle est dédicacé à l'homme fort
Solaar
Yeah
Onze 44
Dém, Dém
HUN HUN HUN
Agora é a hora da nação
A da geração
Escuta
Eu escrevo rimas pra ter a glória
Um chefe do meu estilo porque eu realmente sei demais
(?) se encaixa no tema, é Dém
Vou te fazer dançar no beat de qualquer jeito
Eu percorri um caminho pra chegar no disco
É bem minha voz que você ouve na primeira faixa
Os Movez'Lang estão na área
Eu pego meus hits, me adianto e me mando
Ninguém me persegue
Não, meu Deus, eu não acreditava nos meus olhos
No meio das trevas, essa noite impotente eu observo
O furacão que se levanta
É, é
Eles não respeitam nenhuma greve
Eles não respeitam nenhuma regra
Só tem respeito pela sua espada
Então, ajusta bem seu olhar, olha porque
Não há desfile pra sua balada e
Sua dança é macabra
Por onde passa, as árvores se arrancam
Mas saiba que para esse desastre
Tudo já estava previsto nas estrelas
Assim, o Homem é como o furacão
Tanto na sua vida, o único sentido que ele segue
É o do dinheiro
Motivado não pela metade, mas por uma boa parte do meu tempo
Eu me dedico não a contratempos nem contra o tempo
Mas de vez em quando eu relaxo no riddim
Pra te falar do grana até o último centavo
O dinheiro pesa na consciência de C Say
Como o complexo, ele influencia o moral
Ter a audácia de dar dados nas costas dos outros
Tudo isso, infelizmente, sob a influência do dinheiro
Concluímos que acumulamos besteiras sobre besteiras
Agora, pelo dinheiro, seu próprio irmão fode seu negócio
O XXL mais uma vez brilha na área, na área do ouizaga
Eu pego o Tac do Au Tac e o to do Lo
O go do Bin e bingo, meu grana flui a jato
Você não vai ter a pele (?)
Se você quiser tirar da né-mo, da né-mo dan, da da
Eu sou e sempre serei firme
Com a cumplicidade dos meus amigos puros que estão ao meu lado
É
Minha conclusão sobre o dinheiro, bem, eu não a encontro
Aliás, não é amanhã que vamos resolver tudo isso
Eu não escondo que eu toco meu cash
Mas não diga que é por isso que eu rapo ou fico puto
O dinheiro me alimenta, não fique assustada
Minha conta cresce sem negócios ou trambiques podres
Eu odeio o dinheiro quando ele empurra
Pessoas pobres a pegar uma arma entre o indicador e o polegar
Eu sou um sobrevivente e quando era mais jovem
Eu me virava pra poder ver o mar e me esticar sob o sol
Hoje ainda me restam alguns restos ruins
Mas eu fujo do dinheiro fácil como da peste
Essa é minha visão das coisas
Me chamam de Bambi
E eu atiro em quem vive das fraquezas dos outros
Segundo a voz, a nuts
Hugo, tá claro, te mando pro espaço
Você, a espécie de puta, a puta que me exaspera
Me estressa sem parar, provoca meu ódio, me chama
Às margens do nível criminal
Saiba que eu sou contratado pela douzmi produção
Dentro da minha nação pra te fazer mal
Vénèr', eu te mando pro espaço, tranquilo, num canto do pai
Seu Paraíso é um Inferno
Lembre-se do meu nome, não faço mistério
A respeito de nos zangarmos, sem manchas
Eu afio meus versos, não vê que eu tô vénèr'
Pra ver sua mãe
Se você continuar, eu sou o expert do M-I-C
Sem preocupação, seu prazo
Barradas do Inferno, transferência
Dessa puta de planeta Terra
Yo
Ei, você, eu te chamo
É pra você se lembrar
Que desde o ponto de partida eu fui deixado de lado
Por quê?
Porque eu era moreno, filho de pais chamados imigrantes
Eu não tive escolha
A não ser crescer num bairro frio
Ninguém sabe
Ou melhor, agora todo mundo sabe
Que nos colocaram em jaulas pra fazer o grana dos outros
Que nos apontam com o dedo (dedo)
Que se definem direitos (direitos)
Mas eles se aproveitam (aproveitam)
Os hipócritas militam (militam)
Certamente não é amanhã que eu vou procurar
Entrar no sistema
Mesmo que agora eu faça dinheiro fácil
Você me acusa de dimer
Na sua consciência eu sei o que você pensa
Eu não faço pior que as maracutaias dos políticos
Exceto que no final você encontra Sly D.O no tempo
Na avenida de Montécaillerot, meus amigos estão chapados
Meus irmãos estão todos desligados e atirando por grana
Pior, estão com as mentes quebradas, atormentadas
É (?) quando viemos da quebrada e do gueto
É deixar penas e fatalmente ferir o cérebro
Um dia ou outro fazemos negócios ilegais na nossa rua
Mas o que é legal quando tudo é ilegal?
Desde pequeno eu pego o vício do sistema
Evitando as sirenes, senão você tá morto
O posse como a máfia controla o grana
Se grana há, sua pessoa se faz vat-sa
PAN PAN, o tambor de sua arma tá vazio
Ele se divertiu matando esse filho da puta
UHH
Suja seu terno por uma mão cheia de dólares
Bye bye, não é motivo pra se achar
Eu sou como ele, não na mesma espécie
Predador, eu prefiro a espécie
Então o flick flow do Jazzyko é funky
Os slows baseiam os niggas
E lançam os dados no mix
huuh
Eu preciso de grana
Eu preciso de money
Um slogan que todo mundo conhece
Pobre velho, já bem jovem, o dinheiro o colocou na jaula
Pra te explicar melhor, eu tomo o lugar do personagem
Eu negocio, eu roubo, eu deixo minha mãe louca
Eu até desvio meus amigos de escola
Eu engano tudo, sejam indianos, árabes ou negros
O dinheiro agora se tornou uma família pra mim
Os amigos eu esqueço, eu me foco no lucro
A tal ponto que de mim, como de uma puta, se desconfia
Descompressa, cara, você não vê que o dinheiro te fode?
Fica tranquilo, é um conselho de Ménélik
No beat, yo, bouh, e eu pulo na batida
Minhas rimas são como água, meu rap é uma chuva
Eu ando essa tarde à procura de grana
A erva nos meus bolsos e o verbo no meu caderno
Eu conhecia Johnny, um cara do meu clã
Ele amava tanto a grana
Que se meteu em planos falsos
Agora eu toco cachês, assino muitos cheques
Cara, eu posso ficar puto e ainda assim ser muito correto
As esquinas são quentes
As praças são um perigo
Os irmãos não se importam desde que bebam e possam comer
Yo, a vida se degrada
As pessoas se olham no umbigo
Eu ataco a alma que observa ou quebra meu esquema
E aqui estão os Sábios, sempre atualizados
Minha idade é a idade da paisagem
Yo
Uma caneta, um microfone
Eu ajo em solo
Ninguém poderá então caçar Meelophilo
Eu coloco meu estilo pra deixá-lo bem mais afiado
Aumenta minha voz pra que ela fique mais fina, falando francamente
Eu tenho grana nos bolsos e Zox' tem nos dentes
Mas você acha que isso o embeleza? (embeleza?)
Esse negro feio não entendeu nada
Boulogne é uma ninfomaníaca e eu controlo a área
Eu me mantenho digno mesmo que eu venda Indiana Jones
Sim, eu ando e em relação ao Estado eu estou em fraude
Sem visto, eu vivo com Aude, a esmeralda do bairro
Que adora fazer o grande estiramento
A puta em riste que matamos a partir das seis e quinze
Eu exulto no negócio, aceito (?) na igreja
Me confesso por essa troca e viso um outro negócio
Por favor, me deixe viver em autarquia
Eu não quero acabar em Bois D'Arcy
É verdade, eu amo as mulheres, mas isso é como a droga
Se você se apega ao branco, você se torna PAL SECAM
Fica aí, mas me solta
Então eu me apego à tchap
No rap eu fico puto
E agora me pagam em cash
Tente ser digno, não seja covarde, não seja suspeito
Ou nas Apalaches
Eu te solto, te assino, te toco
Com meu splash
Porque eu não brinco com grana
Exceto que eu perdi muitos negócios fora da lua
Sim, eu sou um ex-macro
Eu até fui um viciado no microfone
Nunca me afastei, mesmo que de bravos haja demais
Largado
O rap seria pra mim sinônimo de fim
E como eu estou faminto, eu não vou fazer o papel de mendigo
Finalmente, sempre haverá a rua
Fonte de renda
Entre os dealers e prostitutas eu sempre serei bem-vindo
E a noite terá charme
Com meus amigos e chapados eu saborearei o champanhe
Eu me canso, infelizmente, das caras que passam e abandonam
Classificam, empilham, superam, comprimem o estresse
Vivem a mil por hora sem que nada nunca desfile
Erros não precisam ser mil pra perder o fio
O feeling, o despertar dos sentidos
Evoluindo nesse sentido, colocamos tudo o tempo no bom sentido
Acabou a liberdade para aqueles que normalmente estão encarcerados
Prisioneiros na França
Intenso, sem pensar um instante em escapar
É preciso quebrar as paredes, serrar as grades
Sentir a brisa pura atravessando as águas
E ter cuidado com os perigos
Há crocodilos na selva urbana
Alguns que se acham Ben Hur
Um pensamento sobre-humano
Ser em uma palavra o mestre de si mesmo
Independente a quilômetros de qualquer forma de sistema
Não ser vítima, cobaia ou espécime
OUII
Procure a falha
Uma mancha, um lugar ganho sem perder o slogan
Protege luvas absolutas, invisíveis
Um revenant do tempo, do momento dos templos
Ideias, dados, peças, cartas
O jogo está feito
Acabou, acabou a guerra, o braço de ferro
Uma cabeça
OUIII!!!
Mas que cabeça?
Uma cabeça de negro, famosa (hun hun hun)
DEMOCRATAS
Dém
Agora eu agradeço meu patrocinador
Respeito por Houcene dos Movez'Lang
Mista Chik Clan
Fat hardcore Say C
Helena poinco (?)
bi-Bam, Hugo
Dina Posse
JL dos Bosquets
LCP
Sléo, Sly, Jazzyko
Ménélik, SBR
Dany Dan, Meelophilo, Zoxea
501 posse, Striker
Democratas D da cidade dos Bosquets
Yeah
O Carrasco Madison, Doctor Jones
Artikal JR
A Funk Mob, Boom Bass
Franchesco, Gill, Deuf, Okital
Louis-Jean, Victor, Manu, qe-Se
Willie Roots
Paz, no Ministério A.M.E.R.
Timides Sem Complexo
Sens Unik
Yeah
Esse freestyle é dedicado ao homem forte
Solaar
Yeah