exibições de letras 271
Letra

    Du temps que régnait le Grand Pan,
    Les dieux protégeaient les ivrognes
    Des tas de génies titubants
    Au nez rouge, à la rouge trogne.
    Dès qu'un homme vidait les cruchons,
    Qu'un sac à vin faisait carousse
    Ils venaient en bande à ses trousses
    Compter les bouchons.
    La plus humble piquette était alors bénie,
    Distillée par Noé, Silène, et compagnie.
    Le vin donnait un lustre au pire des minus,
    Et le moindre pochard avait tout de Bacchus.

    REFRAIN

    Mais en se touchant le crâne, en criant "J'ai trouvé"
    La bande au professeur Nimbus est arrivée
    Qui s'est mise à frapper les cieux d'alignement,
    Chasser les Dieux du Firmament.

    Aujourd'hui ça et là, les gens boivent encore,
    Et le feu du nectar fait toujours luire les trognes.
    Mais les dieux ne répondent plus pour les ivrognes.
    Bacchus est alcoolique, et le grand Pan est mort.

    Quand deux imbéciles heureux
    S'amusaient à des bagatelles,
    Un tas de génies amoureux

    Venaient leur tenir la chandelle.
    Du fin fond du champs Élysées
    Dès qu'ils entendaient un "Je t'aime",
    Ils accouraient à l'instant même
    Compter les baisers.
    La plus humble amourette
    Était alors bénie
    Sacrée par Aphrodite, Eros, et compagnie.
    L'amour donnait un lustre au pire des minus,
    Et la moindre amoureuse avait tout de Vénus.

    REFRAIN

    Aujourd'hui ça et là, les coeurs battent encore,
    Et la règle du jeu de l'amour est la même.
    Mais les dieux ne répondent plus de ceux qui s'aiment.
    Vénus s'est faite femme, et le grand Pan est mort.

    Et quand fatale sonnait l'heure
    De prendre un linceul pour costume
    Un tas de génies l'oeil en pleurs
    Vous offraient des honneurs posthumes.
    Et pour aller au céleste empire,
    Dans leur barque ils venaient vous prendre.
    C'était presque un plaisir de rendre
    Le dernier soupir.
    La plus humble dépouille était alors bénie,
    Embarquée par Caron, Pluton et compagnie.
    Au pire des minus, l'âme était accordée,
    Et le moindre mortel avait l'éternité.

    REFRAIN

    Aujourd'hui ça et là, les gens passent encore,
    Mais la tombe est hélas la dernière demeure
    Les dieux ne répondent plus de ceux qui meurent.
    La mort est naturelle, et le grand Pan est mort.

    Et l'un des dernier dieux, l'un des derniers suprêmes,
    Ne doit plus se sentir tellement bien lui-même
    Un beau jour on va voir le Christ
    Descendre du calvaire en disant dans sa lippe
    "Merde je ne joue plus pour tous ces pauvres types.
    J'ai bien peur que la fin du monde soit bien triste."


    Comentários

    Envie dúvidas, explicações e curiosidades sobre a letra

    0 / 500

    Faça parte  dessa comunidade 

    Tire dúvidas sobre idiomas, interaja com outros fãs de Maxime Le Forestier e vá além da letra da música.

    Conheça o Letras Academy

    Enviar para a central de dúvidas?

    Dúvidas enviadas podem receber respostas de professores e alunos da plataforma.

    Fixe este conteúdo com a aula:

    0 / 500

    Opções de seleção